Avion : quand l’empreinte carbone s’envole
Ce voyage va nous laisser une empreinte indélébile, mais celle qu’on va laisser à l’environnement est beaucoup moins sympa… Le mouvement anti-avion prend de l’ampleur, et tire la sonnette d’alarme. Des pistes pour limiter votre empreinte carbone.
Dégommer les automatismes
L’avion, c’est comme les antibiotiques, ce n’est pas automatique. Ou plutôt ça ne devrait pas l’être car le réflexe, lui, est bien là : à grand voyage grand avion qui, c’est bien connu, est beaucoup plus rapide que le train. Faux, répond le comparateur de billets Omio, qui a consacré une étude au sujet : la société a comparé le temps de trajet en avion (en comptant le trajet ville-aéroport) et en train des principaux trajets en France et en Europe. Résultat : 35 itinéraires se sont avérés plus rapides en train qu’en avion. Si on ajoute à cela le temps d’attente à l’aéroport, on n’est pas à l’abri de (bonnes) surprises pour l’environnement…
Le saviez-vous ? (Non, avouez)
En Suède, le mouvement anti-avion porte le nom de « Flygskam », qui signifie littéralement « honte de l’avion ».
Et si vous préfériez le train (ou le bus) ?
Votre destination est vraiment plus longue à atteindre par la route ? Si vous partez pour plusieurs mois, vous n’êtes pas à quelques heures près…. Pensez au bus, une solution économique qui peut s’avérer aussi très pratique si vous roulez de nuit : vous montez à 19h30, et quand vous vous réveillez à 8h10 c’est à la gare de Berlin, le tout pour 80 euros environ.
Pour le train, jetez un coup d’œil sur ces quelques pistes qui vous aideront à baisser votre budget :
– Réservez vos billets au moins trois mois à l’avance, pour bénéficier de tarifs avantageux.
– Pensez au low-cost, comme Ouigo (TGV).
– Utilisez le siteTrainline qui, contrairement au site www.oui.sncf vous proposera les trains SNCF mais aussi Eurostar, Ouigo, Thalys, etc…
– Regardez du côté des voyages en train à volonté, comme le propose l’offre InterRail.
– Renseignez-vous sur les voyages de nuit.
Et le covoiturage ?
On y pense pour des petits week-ends, moins pour des longs séjours à l’étranger, mais pourtant les sites comme www.blablacar.fr regorgent d’annonces pour se rendre à Rome, Londres, Madrid ou Berlin pour une centaine d’euros en moyenne.
Réduire votre empreinte en avion
Vous ne sentez pas bien votre Paris-Melbourne en bus ? Allez, ça ira pour cette fois. Mais pas de « foutu pour foutu » qui tienne, il est possible de limiter les dégâts de l’empreinte carbone liée à votre transport.
Première piste : privilégier les vols directs, car c’est au décollage et durant la montée que les avions brûlent le plus de carburant.
Autre possibilité : choisir des compagnies aériennes moins polluantes. C’était l’objet d’un rapport publié le 5 mars 2019 par la Transition Pathway Initiative : même si l’efficacité carbone absolue de ces compagnies reste moyenne, les trois premières places du podium sont occupées par la Britannique Easyjet, l’Américaine Alaska Airlines et l’Australienne Qantas.
Crédits photo : Franckinjapan – Unsplash
La parenthèse éco-responsable
Si vous n’avez pas d’autres choix que de vous déplacer en avion, donnez un petit coup de pouce à la planète en favorisant les compagnies aériennes éco-responsables. Car oui, il existe bel et bien des avions moins polluants.
Au programme ? Moins de kérozène, moins de pollution et moins de culpabilité ?
Optez donc pour des compagnies comme « Tui Airways », « Air Canada » ou encore « KLM ».