Saviez-vous que La Ville Lumière regorge de sombres mystères ? En effet, Paris n’est pas seulement une capitale romantique. Aujourd’hui encore, des légendes terrifiantes entourent certains lieux, que beaucoup n’hésitent pas à qualifier de hantés. Halloween approchant, nous avons préparé une sélection d’anecdotes qui feront frissonner les plus téméraires de vos amis. Voici l’histoire de cinq lieux effrayants de Paris, que l’on ne vous recommande pas de visiter la nuit du 31 octobre.
La maison hantée de l’avenue Frochot
À Pigalle, l’avenue Frochot est bordée de charmants hôtels particuliers. Mais c’est la maison située au numéro 1 qui attire l’attention, en raison d’une légende sinistre. Au début du XXe siècle, une servante y fut sauvagement assassinée à coups de tisonnier. Son meurtrier n’a jamais été retrouvé, et depuis, son esprit rôderait encore dans la maison. Certains ont rapporté entendre des bruits étranges la nuit, comme des pas dans les couloirs alors que la maison est vide.
Parmi les propriétaires célèbres de cette demeure figure la chanteuse Sylvie Vartan, qui, séduite par l’atmosphère verdoyante de l’endroit, l’acheta dans les années 1970. Cependant, elle ne s’y installa jamais. Un critique littéraire qui lui succéda décrivit sa décision d’acquérir la maison comme « l’impression d’acheter son tombeau gothique ». En effet, il y mourut peu de temps après, paralysé dans son lit, dans des circonstances similaires à celles d’un ancien propriétaire. Aujourd’hui, un professeur en médecine occupe la maison et affirme n’avoir jamais été témoin de phénomènes étranges. Pourtant, l’aura mystérieuse de ce lieu continue de hanter les esprits.
La malédiction du 1 bis, rue de Bièvre
Située dans le 5ᵉ arrondissement, la rue de Bièvre semble paisible, mais cache une histoire troublante. Le numéro 1 bis, en particulier, fut autrefois le lieu d’événements effrayants. Avant la Première Guerre mondiale, ce bâtiment abritait un bistrot malfamé. Un jour d’hiver, le propriétaire est retrouvé mort derrière son comptoir, poignardé sans qu’aucun coupable ne soit jamais identifié. Après ce drame, l’endroit sombra dans l’oubli, jusqu’à ce qu’un vigneron provincial hérite du bistrot et s’y installe avec sa femme.
Peu de temps après leur arrivée, le patron surprit sa femme attablée avec un gitan de passage, envoûtée par une lecture de tarot. Pris de jalousie, il chassa violemment l’homme avec l’aide de son chien. En quittant les lieux, le gitan murmura des mots incompréhensibles à l’adresse de l’animal, qui mourut quelques jours plus tard d’une maladie inexplicable. Mais ce n’était que le début de la malédiction. Le gitan revint, et après une nouvelle confrontation avec le patron, le maudit ouvertement. Quelques jours plus tard, ce dernier succomba lui aussi à une mystérieuse maladie, laissant le bistrot à l’abandon. Le lieu devint un terrain envahi par les mauvaises herbes. En 1943, des soldats allemands tentèrent d’inspecter la maison, mais peu de temps après, furent frappés à leur tour par une maladie violente. Finalement, la maison fut rasée dans les années suivantes, et depuis, plus personne n’a osé y construire quoi que ce soit.
Le fantôme de l’Opéra Garnier
La légende du Fantôme de l’Opéra Garnier fascine depuis plus d’un siècle. Cette histoire débute en 1873 lorsqu’un incendie ravage le conservatoire de la rue Le Peletier. Un jeune pianiste, Ernest, y est grièvement brûlé, tandis que sa fiancée ballerine périt dans les flammes. Défiguré et inconsolable, Ernest se serait réfugié dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en construction, où il aurait passé le reste de sa vie, près du mystérieux lac.
Son corps ne fut jamais retrouvé. On pense qu’il a été confondu avec les victimes de la Commune. En 1910, l’écrivain Gaston Leroux immortalise cette histoire dans son roman Le Fantôme de l’Opéra, s’inspirant d’événements réels et inexpliqués. Parmi eux, la chute du grand lustre en 1896, tuant un spectateur, et d’autres morts mystérieuses au sein du théâtre.
La rue Erlanger
La rue Erlanger, nichée dans le 16ᵉ arrondissement de Paris, cache derrière son apparente tranquillité une série d’événements tragiques, la qualifiant de « rue maudite ».
Le premier drame survient le 25 avril 1975, lorsque le chanteur Mike Brant se jette du 6ᵉ étage d’un immeuble situé au numéro 6. Cette chute met fin à sa carrière prometteuse, plongeant ses fans dans une profonde tristesse.
Quelques années plus tard, en 1981, la rue est à nouveau marquée par l’horreur avec l’affaire d’Isseï Sagawa, surnommé le « cannibale japonais ». Au numéro 10, il assassine brutalement une étudiante en littérature, et se photographie en commettant les pires horreurs sur sa victime, avant d’être arrêté, interné et gracié dans son pays d’origine.
Enfin, en 2019, au 17 bis, un incendie volontaire ravage l’immeuble, causant la mort de 10 personnes et blessant 96 autres. Ces tragédies font de cette petite rue un lieu chargé de mystères et de malédictions.
La chapelle Notre-Dame de la Consolation
Construite en mémoire des victimes de l’incendie du Bazar de la Charité en 1897, cette chapelle près des Champs-Élysées est un lieu de recueillement, mais aussi de phénomènes inexpliqués. L’incendie, qui fit plus de 120 morts, principalement des femmes de la haute société parisienne, a laissé une trace indélébile sur cet endroit. Des visiteurs disent ressentir une étrange sensation de froid en entrant, même en plein été. Certains rapportent avoir vu des ombres errer entre les bancs ou entendu des prières murmurées, alors que la chapelle était vide. Les plus superstitieux pensent que les âmes des victimes n’ont jamais trouvé la paix et hantent encore ce lieu sacré.
Paris regorge de mystères et d’histoires effrayantes à raconter lors de votre soirée d’Halloween. Grâce à ces quelques anecdotes, vous ne devriez avoir aucun mal à faire frissonner vos amis. Et si vous souhaitez encore plus de frissons, pensez à consulter notre sélection de films d’horreur pour Halloween. De quoi passer une soirée inoubliable !