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Image illustrative Le sommeil : le meilleur allié du joueur esport - Globe Trotter Place

Le sommeil : le meilleur allié du joueur esport

Ce qui est vrai dans le sport traditionnel l’est souvent aussi dans l’esport : le sommeil, pilier de la performance physique comme cognitive, n’échappe pas à la règle. La bonne gestion du sommeil est directement liée au succès : sa qualité, sa quantité, peuvent être des facteurs de réussite, mais aussi la cause d’échecs cuisants. Explications.

Négliger son sommeil : l’erreur à éviter

Si une bonne gestion du sommeil n’est pas forcément synonyme de performances esportives mirobolantes, négliger cet aspect de votre routine vous coûtera certainement bien des top 1. À l’instar de l’alimentation, de l’activité physique et de la gestion du temps passé devant l’écran, le sommeil impacte fortement la productivité d’un individu.

D’abord, la quantité de sommeil. Des nuits de quatre à six heures sont des bombes à retardement cognitives. Elles sont en effet la cause de dysfonctionnements neurocognitifs dans les parties du cerveau responsables de l’attention et de la mémoire. Conséquence : des lacunes de sommeil entraînent une baisse des capacités d’attention, ainsi que de la mémoire immédiate. Deux éléments centraux de l’esport ! Il est impératif de dormir au minimum huit heures par nuit, pour une récupération physique, nerveuse et neuronale.

Ensuite, la qualité du sommeil. Elle est une condition cruciale pour la récupération. De fait, un sommeil de mauvaise qualité est souvent synonyme de récupération limitée. Un sommeil agité (comme lorsqu’on se couche après avoir passé trop de temps devant un écran) interdit l’accès aux phases “profondes” des cycles du sommeil (sommeil profond, sommeil paradoxal, etc.) Or, ce sont les segments du cycle qui contribuent le plus à la récupération. Se contenter d’un sommeil de surface, à la limite de la somnolence, c’est sacrifier son énergie.

Les règles à observer pour un sommeil de qualité

L’alimentation joue bien sûr un rôle essentiel. Ainsi, il est important de consommer des protéines dès le petit déjeuner : des œufs, du jambon, du saumon, des laitages, par exemple. Ces protéines vont générer des sérotonines lors de leur consommation, et de la mélatonine en fin de journée, ce qui vous aide à vous endormir. Lors des autres repas de la journée, faites le plein de magnésium : vous en trouverez dans les légumes verts, les céréales complètes, les graines oléagineuses ou encore le chocolat noir. Le magnésium a un effet relaxant, qui vous mettra dans les meilleures conditions pour dormir paisiblement.

L’exposition et la température sont aussi des facteurs de poids. L’exposition nocturne à la lumière bleue (celle des écrans d’ordinateur ou de smartphone) fait baisser la mélatonine, précieuse pour l’endormissement et durement acquise grâce aux protéines consommées. C’est donc à éviter. En revanche, l’exposition au soleil est essentielle : dès le réveil, offrez-vous à ses rayons naturels. Côté température, celle de votre chambre à coucher doit tourner autour des 17° : une température corporelle basse favorise l’endormissement.

Enfin, prenez garde au café et à l’alcool ! Évitez à tout prix la consommation de caféine après 16h, car elle entraîne une stimulation nerveuse néfaste au sommeil. L’alcool n’est jamais recommandé, quelle que soit l’heure, car il trouble les réflexes neurocognitifs et peut gêner la quantité, mais surtout la qualité du sommeil.

Retrouvez les conseils en vidéo de Clément Thillier, responsable de la performance chez GameWard, au sujet de l’importance du sommeil dans la performance sur les jeux-vidéos.