Le syndrome de l’imposteur : qu’est-ce que c’est et comment en venir à bout ?
Concernant 70 % de la population mondiale, selon le Journal of Behavior Science, le syndrome de l’imposteur n’est pas un phénomène anodin. Il peut même être très handicapant, notamment dans le cadre professionnel. La team Globe-Trotter Place vous éclaire sur le syndrome de l’imposteur et vous donne des clés pour lutter contre celui-ci.
Le syndrome de l’imposteur : c’est quoi exactement ?
Il s’agit d’un sentiment fort d’incompétence de la part des personnes sujettes. Elles ne se sentent pas à leur place, pas légitimes, dans leur activité professionnelle. Quelqu’un souffrant du syndrome de l’imposteur aura tendance à se comparer très régulièrement aux autres, en se sentant inférieur.
Les symptômes pouvant indiquer un syndrome de l’imposteur :
- L’incapacité à s’attribuer une réussite : malgré des félicitations extérieures ;
- Le sentiment d’être surestimé : avoir du mal à accepter les compliments ;
- La crainte d’être démasqué : se dire que les gens vont ouvrir les yeux et se rendre compte qu’ils ont attribué trop de crédit.
Quelles sont les causes du syndrome de l’imposteur ?
Ce phénomène peut avoir un grand nombre de causes différentes. Tout d’abord, la pression. Elle peut venir de l’entourage, par exemple la famille qui cherche à soutenir et motiver, mais qui peut, au contraire, donner l’impression de ne pas en faire assez. La pression au travail également, quand des objectifs semblent trop difficiles à atteindre.
Bon à savoir
Pour savoir si vous souffrez du syndrome de l’imposteur, vous pouvez passer un test, baptisé l’Échelle de Clance. Il aborde 20 situations permettant de mesurer l’estime de soi. Un moyen simple et rapide d’obtenir un diagnostic.
Comment lutter contre le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur peut être assez gênant pour les personnes touchées, heureusement, il existe des solutions pour atténuer ses effets :
- Créer un tableau de réussite : pour apprécier comme il se doit les choses accomplies, il faut en avoir conscience. Grâce à un tableau, les réussites deviendront plus concrètes, plus « palpables » ;
- Anticiper la réussite plutôt que l’échec : se dire qu’on ne va pas réussir entretient le syndrome de l’imposteur. En étant optimiste et confiant, on se motive et on est plus positif ;
- Dédramatiser : ce mal n’est pas rare, beaucoup de gens sont dans cette situation. Il faut donc essayer de relativiser et de se dire que ce n’est pas insurmontable ;
- Prendre en compte ses soft skills : les compétences recherchées par les employeurs de nos jours ne sont plus uniquement techniques. Les qualités comportementales sont aussi très importantes, il faut y penser quand on ne se sent pas assez légitime.
Si vous êtes concerné par le syndrome de l’imposteur, rassurez-vous, il existe des solutions à appliquer au quotidien pour se sentir mieux.